Comment auriez-vous vécu votre vie de couple à une autre époque ? Vos disputes seraient-elles les mêmes en 1950 ? Vos enfants seraient-ils aussi chiants au moyen âge ? Et votre belle-mère serait-elle plus sympa sous l’antiquité ? Que ce soit dans le futur ou à la préhistoire, être en couple n’a jamais été simple !
Une pièce de Bertrand Fournel et Fabrice Blind Avec Caroline Bal et Bertrand Fournel
Tout allait plutôt bien dans la vie d’Audrey, heureuse au milieu de ses « dix frères et sœurs » venus du bout du monde. Tout allait bien jusqu’au jour où sa mère se voit retirer son agrément de famille d’accueil et où elle décide de refaire sa vie. De ruptures en séparations, Audrey ne parvient plus à s’attacher. Alors elle cède à la haine, comme on cède à une pulsion. Audrey embrasse l’extrémisme islamiste et se perd dans l’illusion de réponses que la vie ne lui apporte plus. Mais elle n’a pas tout perdu de son humanité. Sa vie devient le théâtre d’une lutte entre la vie et la mort, entre le bien et le mal. Ce combat n’admet qu’un seul vainqueur…
Ce sujet n’a jamais été abordé au théâtre et pourtant il monopolise le débat politique. C’est un sujet qui fait peur car il est mal connu. Un chiffre : 46% des femmes partantes en Syrie sont occidentales. Elles n’ont aucun lien d’origine avec l’Islam. C’est une question plus sociologique que religieuse. Porter cette histoire par le biais de la culture est la meilleure manière d’informer.Hakim Djaziri
Ecrit par Hakim Djaziri Mise en scène : Hakim Djaziri Assistante à la mise-en-scène : Noémie Schreiber Collaboration artistique et chorégraphie : Laëtitia Gonzalbes Création sonore : Tim Aknine Création lumière : Emmanuel Guedj Costumes : Aurore Lane Scénographie : Hakim Djaziri Avec Karina Testa, Vanessa Bettane, Arthur Gomez, Sephora Haymann, Iman Kerroua et Hakim Djaziri
D’après l’œuvre de l’artiste-peintre Frida Kahlo (1907-1954)
Evocation et hommage à l’artiste peintre Frida Kahlo, dont le combat de vie à travers la peinture a fasciné et a laissé derrière lui force et espoir. Grand paradoxe, puisque sa vie de souffrance s’est achevé à l’âge de 47 ans, dans un grand épuisement, avec ces mots : « J’espère que la sortie sera joyeuse, et j’espère ne plus jamais revenir. » Frida, obsédée par la mort, et amoureuse de la vie, femme émancipée, et dans une totale dépendance affective, d’une extrême féminité, et d’une masculinité troublante, d’une grande humilité et d’un narcissisme pathologique, Frida ou la multiplicité d’un être. Un spectacle qui nous raconte comment, en faisant de son chemin de croix, un tour de piste flamboyant, Frida Kahlo a planté dans nos cœurs son hymne à la vie, comme on plante un drapeau.
Sur scène : Céline Bernat Coaching : Léna Coen Son : Fabrice Naud Costumes : Isabelle Moser Lumière : Guillaume Herrmann Création poupée : Peggy VanReeth Création corset : Sophie Laffont
Romain Gary raconte sa jeunesse, son déracinement, sa relation à sa mère qui l’élève seule. Elle rêve de grandeur pour lui. Il n’aura de cesse d’essayer d’être à la hauteur de ce rêve. Passant de la mère étouffante d’amour à la femme de ménage espiègle, du grand De Gaulle à une galerie de petits parisiens qui traversent la terrible guerre, Franck Desmedt retrace avec virtuosité l’itinéraire de l’un des auteurs les plus mystérieux, le seul à avoir obtenu deux fois le prix Goncourt…
Sur scène, le comédien devient la mère de Gary, ancienne actrice russe portée par un amour et une foi inconditionnelle en son fils. Il raconte la lutte sans trêve qu’elle mène contre l’adversité, l’énergie extravagante qu’elle déploie pour qu’il connaisse un destin grandiose et les efforts de Gary, qui est prêt à tout pour faire coïncider sa vie « avec le rêve naïf de celle qu’il aime ». Un des récits les plus émouvants jamais écrit sur l’amour maternel et la fidélité d’un fils.
avec Franck Desmedt Adaptation : Franck Desmedt Mise en scène : Stéphane LAPORTE et Dominique SCHEER Lumières : Laurent BEAL Production / Diffusion : Sea Art
Début des années 1900, Une équipe de tournage se retrouve dans un hôtel perdu en plein hiver et en pleine tempête. Ils doivent, dans une course contre la montre, mettre en boîte une adaptation de Macbeth pour le cinéma. Mais dans ce huis-clos, très vite, les choses dérapent ; mégalomanie des acteurs, folie du réalisateur, mutinerie de la technique, isolement du groupe, production au bord de la faillite, … À l’image de cette pièce dite « maudite », le film ne verra finalement jamais le jour. À travers cette mise en abîme (cinéma / théâtre), dans laquelle on ne perdra pourtant rien du déroulé original de Macbeth, l’angoisse et le burlesque se côtoient dévoilant ainsi une bien triste nature humaine avide de pouvoir, de reconnaissance et perdant toute notion de la réalité.
Adaptation, texte et mise en scène : Grégoire Béranger Musique et arrangements : Grégoire Béranger et Jean Adam Avec : Barbara Galtier, Raphaël Fernandez, Pierre-Yves Bernard, Carlo Bondi, Aurélie-Nadia Pirrera, Jean Adam, Aurélie Sivaciyan et Grégoire Béranger Marimba, samples : Jean Adam Claviers, grosse caisse, claquettes, percussions : Aurélie-Nadia Pirrera, Aurélie Sivaciyan et Grégoire Béranger Assistant à la mise en scène : Christophe Noël Création et régie lumière : Elsa Jabrin Création et régie Son : Colin Gagnaire Scénographie : Caroline Oriot Perruques, Coiffures et maquillage : Pascal Jéhan Costumes : Opéra de saint-Etienne, Lina Duchamps, Marie Ampe et Compagnie Halte Production : Compagnie Halte Coproduction : Opéra de Saint-Etienne et le centre culturel de L’Échappé de Sorbiers
En partenariat avec L’Harmonie de La Chazotte
Résidence de création : La Buire de L’Horme, La Trame de St-Jean-Bonnefonds et l’Opéra de Saint-Etienne.
Qu’il soit idéalisé ou caricaturé, le pouvoir fascine, attise les convoitises… Suivez l’ascension de deux jeunes énarques dans cet univers impitoyable. Fils de haut fonctionnaire, Laurent est arrogant, vit sous les dorures, et pense qu’un ticket de métro coûte 8 euros ! Il va découvrir qu’il y a une France au-delà du Périph’, là où les caméras ne vont pas. Brice, étudiant brillant d’une famille modeste, débarque avec ses convictions et ses costumes trop grands. Entre esprit réformateur et pragmatisme, il va surtout devoir s’imposer pour survivre dans l’adversité. D’assistant à conseiller, de candidat à décideur, chacun d’eux aspire à devenir celui qui compte. Ultraréaliste, drôle et mordante, découvrez la comédie de pouvoir la plus surprenante de ces dernières années !
Dans les forêts de Sibérie Adaptation théâtrale du roman de Sylvain Tesson
THÉÂTRE
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Durée : 1h20
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AUDITORIUM JEAN MAILLOT LES ATELIERS DU JOUR
JEUDI 10 NOVEMBRE 14H
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SÉANCE SCOLAIRE UNIQUEMENT
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William Mesguich nous fait revivre sur scène l’expérience exceptionnelle de l’écrivain-aventurier Sylvain Tesson. Parti loin de la cité et de la foule, il fait le choix de s’isoler au milieu des forêts de Sibérie, là où ses seules occupations sont de pêcher pour se nourrir, de couper du bois pour se chauffer. Il réapprend le bonheur de la lecture et de la réflexion solitaires. Avec poésie et humour parfois, il nous entraine dans sa cabane : « Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence, toutes choses dont manqueront les générations futures ? »
On se laisse prendre comme dans un songe, à la voix superbe du comédien conteur qui nous fait partager si simplement, si concrètement, son expédition. Jusqu’à la rendre familière. Apaisante. Comme une contemplation. TÉLÉRAMA
Renée Néré est une vedette du music-hall, des années 1910 à Paris. Elle en est arrivée là, par dépit, lassée des infidélités de son mari, le peintre Adolphe Taillandy, dont elle a divorcé. Mais elle a tant de talents : – elle est également mime, danseuse, actrice – elle a une telle détermination qu’elle devient vite un objet de convoitise privilégié de ces messieurs de la haute société parisienne. Elle subit en particulier les assauts d’un fils de bonne famille : Maxime Dufferein-Chautel. Hantée par les souffrances endurées lors de son premier mariage, Renée se laissera t-elle séduire ?
L’adaptation du roman « La Vagabonde » de Colette est le fruit d’une écriture collective. Les questionnements de Renée Néré, héroïne du roman et de la pièce font écho à ceux du moment : la place de la femme dans la société, son combat pour se libérer des contraintes qui lui sont imposées, sa conquête de la liberté.
Du beau monde est attendu ce soir chez George Sand : Balzac, Dumas, Delacroix, Sainte-Beuve, Liszt, Marie d’Agoult… Chopin jouera ses airs favoris, et George Sand interprètera, aux côtés de la cantatrice Pauline et du poète Alfred de Musset, la dernière pièce de théâtre de celui-ci « Un Caprice », une amusante comédie en un acte sur le mariage et la fidélité, où la morale féminine triomphe sur le « machisme » ! Hélas les relations privées entre ces quatre célébrités risquent de compromettre le bon déroulement de la soirée…